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FRANCEMETAL - Tous les avantages de l'acier plié


Créée en 1977 par Jacques Choquard, FRANCEMETAL est une entreprise de construction métallique initialement destinée à réaliser des bâtiments en tôles pliées galvanisées. Après un démarrage difficile, le succès est au rendez-vous et FRANCEMETAL décide de diversifier ses activités. Aujourd’hui, FRANCEMETAL est considérée comme le spécialiste de la transformation par pliage du métal (acier, aluminium, inox…) en Europe. Ses activités sont multiples : sous-traitance industrielle en tôlerie-chaudronnerie, création de supports d’affichage publicitaire (panneaux, mobilier urbain…) sous la marque Kikaffich, construction métallique sous la marque Galco, sans oublier les réservoirs d’eau pour l’incendie et autres usages sous la marque FMTank. Rencontre avec son Président directeur général, Frédéric Houzeau.


Bâtiment métallique structure cubique.

Les Cahiers de l’Environnement : Pouvez-vous nous expliquer comment l’activité de FRANCEMETAL a débuté et les grandes orientations prises au fil du temps ?


F.H : Tout commence il y a un peu plus de quarante ans. Jacques Choquard comprend rapidement que l’entreprise qu’il a créée, spécialisée dans la construction métallique, doit se diversifier pour occuper au maximum l’outil de production. Il décide de se positionner comme sous-traitant industriel en tôlerie-chaudronnerie. Et ses espoirs ne sont pas déçus. L’entreprise grandit et une extension du premier établissement est construite à Labenne, dans les Landes (40). Puis d’autres implantations vont suivre, comme celle de Marboué, dans l’Eure (28), en 1990. L’ensemble du bassin parisien peut alors être desservi par FRANCEMETAL. Or, il se trouve que, dans le cadre de son activité de sous-traitance, FRANCEMETAL se rend compte que nombre de ses clients ont des besoins en affichage. L’idée est alors lancée de créer une marque de produits d’affichage. Ce sera la marque KIKAFFICH, qui va du panneau colle de 12 m² jusqu’au mobilier urbain, comme les Abribus. En 1992, FRANCEMETAL crée une petite entreprise au Portugal, appelée GALCOPOR, à Tabua, destinée au marché portugais ainsi qu’à de la sous-traitance et à du montage des bâtiments Galco en France et à l’export. Enfin, en 2013, FRANCEMETAL se lance dans la création d’une gamme complète de réservoirs d’eaux. Aujourd’hui, FRANCEMETAL affiche un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros et emploie plus de 100 personnes sur ses 3 sites de production.​



L.C.E : Comment êtes-vous parvenu à la tête de FRANCEMETAL?


F.H : Mon parcours porte la marque du souci de l’entreprise de fidéliser son personnel. J’ai intégré FRANCEMETAL il y a quinze ans, en tant qu’ingénieur conception et calculs, pour faire évoluer la gamme des bâtiments vers les normes européennes (Eurocodes).

Assez vite, je prends la responsabilité du bureau d’études bâtiments, puis deviens Directeur Technique. Quand l’ancien Directeur général quitte l’entreprise il y a près de 4 ans, Jacques Choquard reprend les rênes provisoirement et me propose alors le poste de Directeur général adjoint, fonctions auxquelles j’accède avec plaisir. Puis, il y a 18 mois, je suis devenu le nouveau Président directeur général du Groupe. Une ascension rapide en quinze ans. Je n’ai pas vu passer le temps !



L.C.E : Une entreprise qui semble accorder beaucoup de valeur au mérite et permet d’accéder en interne à des postes d’encadrement ?


F.H : Il est vrai que l’indépendance, la force de proposition et la recherche constante de l’autonomie font vraiment partie de l’ADN de FRANCEMETAL. Cela se retrouve, non seulement dans sa gestion des ressources humaines, mais aussi dans son activité même, puisque cette recherche constante de l’autonomie est aussi la seule capable de nous permettre d’avoir les“coudées franches” dans notre développement. Par ailleurs, il faut savoir que nous considérons nos collaborateurs comme de véritables associés et que notre esprit de groupe est fort. En témoigne les 30% d’actionnariat salarié au sein de FRANCEMETAL. Par ailleurs, nous pratiquons ce que nous appelons la “règle des trois tiers” :1/3 de nos bénéfices sont réinvestis dans notre développement, 1/3 est destiné aux actionnaires, et un dernier tiers est redistribué à l’ensemble de nos salariés dans le cadre d’un contrat d’intéressement.​




L.C.E : En quoi les activités de FRANCEMETAL s’intègrent-elles dans une perspective de développement durable ?


F.H : Tout d’abord, il faut savoir que l’acier est un matériau recyclable à l’infini. Nous récupérons donc, dans le cadre de nos activités, de l’acier chez des recycleurs. Par ailleurs, notre production est extrêmement propre et ne requiert que de l’électricité. En effet, dans la mesure où nous ne travaillons que de l’acier galvanisé, c’est-à-dire déjà protégé contre la corrosion, nous n’avons pas besoin d’employer de solvant ou de peintures. En outre, le fait que nous plions nous-mêmes l’acier selon la forme que nous entendons lui donner nous permet de réaliser des économies, à la fois en énergie, via le nombre moindre de camions mobilisés pour le transport, mais aussi, de fait, en rejet carbone. Nous économisons aussi de la place dans les camions et pouvons stocker davantage de pièces. Enfin, concernant le confort au travail de nos opérateurs, notons que nos process de fabrication permettent de mieux capter les fumées de soudure. Il y a donc moins de déperditions de fumées dans nos ateliers. Et sur les chantiers, la plupart des pièces se montent sans recourir à des échafaudages complexes, car légères et facilement assemblables par simple boulonnage. Je conclurai en ajoutant que les tôles d’acier galvanisé se prêtent à des formes plus esthétiques que les poutrelles d’acier. Certains clients, pour lesquels l’aspect des pièces métalliques est important,ne choisissent plus que notre technique de construction que nous sommes seuls à proposer !



L.C.E : Comment allez-vous à la rencontre de vos clients potentiels ?


F.H : Outre une présence sur le Web et une prospection terrain intense, nous présentons nos activités dans de nombreux salons. Comme c’était le cas en novembre, au salon Pollutec à Lyon, dédié aux acteurs de l’environnement et de l’énergie, du 27 au 30 novembre 2018, à Lyon Eurexpo.



FRANCE METAL 12, rue Jacques Choquard Z.I. R.N. 10 40530 LABENNE – France Tel : 05 59 45 44 65 http://www.francemetal.com

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