Copex, constructeur français de presses et cisailles hydrauliques allie innovation et exportation de
Créée en 1948 à Lorient (Morbihan), la société COPEX s’est immédiatement spécialisée dans la conception et fabrication de presses et cisailles hydrauliques pour le traitement des ferrailles et métaux. Ses clients sont autant des gros industriels que des petites entreprises de récupération. Certains clients appartiennent au secteur de la production d‘énergie nucléaire, d’autres à la sidérurgie, la construction automobile, mais principalement au recyclage et à la récupération des ferrailles, domaine dans lequel la presse cisaille est l’outil de travail de prédilection.
Exploitant un site industriel de 15000 m² doté d’un parc diversifié de machines-outils, la PMI bretonne qui compte 70 salariés, a fait le choix de maîtriser ses opérations de A à Z afin de conserver un savoir-faire total et complet pour l’ensemble de ses fabrications. COPEX est d’ailleurs le dernier constructeur tricolore de presses et cisailles.
« La qualité et la robustesse de nos équipements sont unanimement reconnues, commente Frédéric Malin, PDG de COPEX. Nous avons même réalisé la plus grosse presse cisaille en Europe affichant une force de coupe de 2200 tonnes ».
Si COPEX reste le leader des presses cisailles de fortes capacités, l’entreprise a su s’adapter aux évolutions du marché, proposant aussi une large gamme de machines plus petites. « Une part croissante de nos clients recherchent la flexibilité maximum. Nos presses cisailles mobiles sont l’outil polyvalent par excellence », précise M. Malin. Montées sur un châssis au gabarit routier, elles peuvent traiter les ferrailles réparties sur plusieurs gisements, ou être exploitées sur l’un ou l’autre des sites d’une grosse entreprise de recyclage, selon les besoins de son activité.
Les clés de la réussite : innovation, internationalisation et diversification
Bénéficiant de l’accompagnement financier de BPI France, COPEX a développé en 2011 une nouvelle génération de grosses presses cisailles à compression latérale, et en a profité pour révolutionner le marché puisque la LIDEX est la première machine de sa catégorie à proposer un cycle de fonctionnement automatique complet englobant la compression et le cisaillage des ferrailles.
« Nous ne nous en sommes pas arrêtés là, puisque dès 2013, nous avons créé la nouvelle gamme REFLEX de presses cisailles mobiles, plus économiques sans faire de compromis sur la robustesse » précise M. Malin. Et tout dernièrement, COPEX a complété son offre en lançant un nouveau modèle de presse cisaille à volets baptisée S-WING, permettant ainsi de couvrir tous les besoins d’exploitation.
Grâce à ce pari sur l’innovation, COPEX a continué, malgré la crise, à remporter des succès commerciaux, tant en France qu’à l’étranger.
L’exportation, ce n’est pas nouveau chez COPEX. « Le marché du recyclage est un marché niche, mais c’est un marché mondial », indique M. Malin. « Nous avons surtout développé l’export à partir de 1998 par la mise en place d’une véritable stratégie. Pour certains pays, nous traitons en direct et pour d’autres, nous avons opté pour des relais locaux », précise non sans fierté celui qui, en plus d’être le PDG de COPEX, est aussi le premier commercial export de la société. COPEX qui réalise désormais 60 à 70 % de son chiffre d’affaires à l’international, a vendu des machines dans plus de 40 pays. Cette performance est due à la qualité des machines comme à celle du service.
« Notre expertise, c’est le compactage des déchets solides», commente M. Malin. Spécialiste des presses cisailles à ferrailles et métaux, l’entreprise a commencé à s’intéresser à partir des années 1990 à d’autres applications où les besoins de matériels de compactage étaient en constant augmentation. « C’est ainsi qu’en plus de nos fabrications historiques, nous pouvons aujourd’hui aussi bien livrer des petites presses à paquets pour emballages métalliques issus de centres de tri, que des grosses presses pour la mise en balles de déchets ménagers résiduels, de recyclables, combustibles solides de récupération (CSR), et de déchets industriels banals (DIB) ». Pour faire simple, le marché des matériels a suivi le même développement que les catégories de déchets à éliminer et à valoriser. COPEX répond essentiellement aux besoins des collectivités locales, et des professionnels du déchet.
Les perspectives d’avenir
COPEX compte bien continuer à s’appuyer sur ses atouts de concepteur-constructeur pour développer des machines encore plus performantes et moins énergivores. La qualité du service sera aussi un critère essentiel de réussite. COPEX a déjà intégré cette exigence. « Toutes nos machines sont équipées de la télémaintenance par modem. Dans la grande majorité des cas, nos équipes n’ont donc plus besoin de se déplacer pour intervenir sur une machine, ce qui permet de minimiser les temps d’arrêt et de réduire les coûts de maintenance. La télémaintenance peut aussi être très utile pour faire de la maintenance préventive. Et quand nous devons aller sur site, nous nous engageons à des délais d’intervention extrêmement courts », explique M. Malin.
Les machines de demain devront intégrer de nouveaux outils de plus en plus sophistiqués d’aide à la gestion au plus près de l’exploitation et de la maintenance des équipements.
M. Malin de conclure : « Sur un marché devenu exsangue en France comme à l’étranger, nos clients auront de plus en plus besoin de maîtriser leurs coûts tout en respectant la dimension environnementale. Et COPEX répondra présent pour les y aider ».
COPEX SA
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